mercredi 9 septembre 2009

Adresse aux jeunes de Cote d'Ivoire...

Cher jeune,

Nous vous invitons à devenir membre de l’entreprise de distribution soffas. Si vous cherchez à :

Gagner de l’argent sans quitter votre activité actuelle,

Trouver un travail rémunéré à votre juste valeur,

Gérer une entreprise nouvelle,

Réaliser un projet d’entreprise qui vous tient à coeur,

soffas vous offre le cadre adéquat. Vous trouvez ci-joint la liste des avantages, le mode de fonctionnement de soffas et la fiche d’inscription. Pour plus d’information, consulter notre page web sur http://soffas.blogspot.com/.

L’adhésion au soffas est ouverte aux jeunes de toutes catégories sociales :

diplômés, sans-emploi, chômeurs, entrepreneurs, porteurs de projet, sans formation, étudiants, etc.

Vous êtes tous invités à participer à ce grand mouvement via la distribution si vous êtes motivés.

soffas est une entreprise sociale, c'est-à-dire, une entreprise dont le but est la résolution d’un problème social, et notamment le chômage, la pauvreté, et elle est a la base de la creation de centaines d'entreprises.

soffas offre à tous les jeunes un travail autonome, facile à réaliser et bien rémunéré, qui leur permettra en outre de se réaliser socialement.

Les bénéfices réalisés par soffas sont réinvestis dans la création d’entreprises, de franchises, administrées et gérées par vous-mêmes.

soffas a pour objectif de créer mensuellement près d’une dizaine d’entreprises qui embauche en priorité ses travailleurs indépendants, les soffas.

Nous espérons que vous pourrez vous joindre à notre mouvement et pouvoir ainsi réaliser votre rêve.

En attendant si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter au tel: +225 04 84 24 00 ou SoffasInc@gmail.com ou rdv au siège des soffas.

C’est un engagement qui en vaut la peine.

Très Cordialement,

BIS

Chef des soffas

+225 23 00 05 92 / +225 04 84 24 00

mardi 8 septembre 2009

Le Social Business: une nouvelle voie pour les entreprises?

Muhammad Yunus, comme expliqué dans sa bio Wikipédia :
est un économiste et entrepreneur bangladais connu pour avoir fondé la première institution de microcrédit, la Grameen Bank ; ce qui lui valu le Prix Nobel de la paix en 2006. Il est surnommé le « banquier des pauvres ».
Ce fameux système de prêts permets aux plus pauvres d’amorcer une petite activité agricole, artisanale ou commerciale. Des millions de Bangladais – surtout des femmes – ont ainsi pu améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.

Il vient de mettre en place un nouveau projet de social business :danone.communities.


En collaboration avec Danone, ils ont mis en place une petite usine locale qui produit des yaourts à fort apport nutritionnel spécifique pour les enfants de cette région et lutter contre leur carences.
Il faut savoir que :
- 56% des enfants bangladais de moins de 5 ans souffrent de malnutrition modérée à grave
- parmi eux 21% présentent une insuffisance pondérale importante.
Le but est de rendre le yaourt accessible à tous avec un prix adapté (6 centimes d’euros) et de créer un modèle économique de proximité qui crée de l’emploi et des revenus supplémentaires pour toute la région (peu d’automatisation, beaucoup de personnel afin de créer des emplois, fermiers locaux, des femmes « Grameen Ladies » pour commercialiser les yaourts en faisant du porte à porte…).

Voici les quatre objectifs fixés chez Grameen Danone Foods :

1. Développer un produit avec une forte valeur ajoutée nutritionnelle, toujours accessible aux plus pauvres
2. Améliorer les conditions de vie de la population : emplois, niveau de revenu, enrichissement du tissu social
3. Protéger l’environnement et économiser les ressources
4. Assurer une activité économique durable

« Grameen Danone Foods, c’est une opportunité unique de créer une société à forte dimension sociale, c’est-à-dire une entreprise dont l’ambition n’est pas de maximiser les profits mais de servir les intérêts de la population, sans, pour autant, subir de pertes. Ce projet de petite envergure sera peut-être à l’origine d’un tout nouveau type de marché qui saura changer les fondements économiques du monde. »
Professeur Muhammad Yunus, Président du Groupe Grameen

« Je suis profondément convaincu que notre futur repose sur notre capacité à explorer et inventer de nouveaux business modèles et de nouveaux types d’entreprises…»
Franck Riboud, Président Directeur Général du Groupe Danone

Ils ont même ouvert un fonds aux investisseurs intéressés par ce genre de projet.

Le fonds danone.communities a été crée pour offrir un « éco système » favorisant le développement d’entreprises sociales appelées à être fondées avec d’autres partenaires dans le monde.

Au début, j’étais un peu méfiante en pensant que c’était un coup marketing… mais d’une part l’essentiel c’est que cela soit réellement utile sur place et ensuite après avoir vu la vidéo suivante, j’avoue avoir bien aimé le discours de Frank Riboud (Président de Danone) et d’Emmanuel Faber (Directeur Général Délégué de Danone) rempli de bon sens.

Petit extrait de Frank Riboud – Président de Danone :

“Si l’entreprise ne se préoccupe pas de la question de sa contribution à la réduction de la précarité ou de la pauvreté là où elle opère: elle ne contribue pas à créer les conditions de la croissance future de la consommation. Pour parler très clairement, crûment, voire cyniquement: là où la pauvreté se développe, “mes” perspectives de croissance s’amenuisent,
le recul de la pauvreté est donc un enjeu économique pour “mon” entreprise.

Voici la vidéo de la conférence faite à l’école de commerce HEC de Paris : HEC Chaire Social Business / Entreprise et Pauvreté.

    Social business

    Un social business est une entreprise dont le but officiel est la participation à la résolution d'un problème social, écologique, ... Le concept a été créé par Muhammad Yunus.

    Ce type de structure a toutes les caractéristiques des autres entreprises, doit notamment rester rentable, voire dégager des bénéfices. Le social business n'ayant pas pour but la recherche de profits, les investisseurs ne touchent pas de dividendes, mais récupèrent simplement leur investissement au bout d'un certain temps

    Ainsi les bénéfices dégagés par l'entreprise servent à étendre son activité constamment.

    On ne retrouve donc pas dans les social business les grands problèmes qu'ont, soit les ONG, soit les gouvernements : recherche constante de fonds, problème de corruption, lenteur administrative. L'entreprise est indépendante financièrement, ne dépend pas de fonds ni d'un organisme quelconque.

    Il existe aujourd'hui quelques social business. Par exemple, Grameen Danone Foods qui vend des yaourts à six centimes au Bangladesh, et ce de façon rentable.